LE LEADERSHIP Contexte Faire preuve de charisme, inspirer confiance, donner envie aux autres membres de son équipe, de son entreprise de se dépasser demande un certain art. Cet art nous l’appellerons dans notre contexte LEADERSHIP. Le leadership ne s’improvise pas. Et tout le monde ne peut prétendre « être un leader » dans un domaine donné, que ce soit dans le milieu des affaires, dans le sport ou en politique. D’aucun disent que le talent de leader est inné chez certaines personnes et que chez d’autres cette qualité de diriger se développe au fil du temps, avec l’expérience. Ils disent aussi qu’il y a un troisième groupe de personne chez qui ce talent ne se développe jamais. Et vous, où en êtes vous ? Vous comportez vous en simple « suiveur » ou avez-vous déjà l’étoffe d’un leader ? Voici des questions que nous pouvons nous poser. En effet, à travers cette formation intitulée « comment reconnaître un leader ? », nous voulons vous donner des indices afin de vous situer dans cette grille. Nous vous montrons dans un premier temps qui est un leader son profil et ses caractéristiques et dans un second temps nous donnons les moyens d’éveiller et de renforcer le leader qui est en nous. Définition 1- Leadership : nom commun – masculin, au pluriel il s’écrit leaderships Il est un mot anglais. Leadership Leader Lead Mener, conduire, diriger Leadership vient du mot leader qui lui découle du verbe lead qui signifie en français mener, conduire, diriger. Leader nom commun - masculin au pluriel il s’écrit leaders. Leader peut s'écrire aussi « leadeur ». Le leader est un anglicisme qui désigne la personne qui fait office de chef. [Remarque d'usage: on peut remplacer l'anglicisme par: "chef" ou "numéro un"] Exemple : Le leader d'un parti En Industrie, le leader est la personne ou groupe prééminents dans un système de production (anglicisme) [Remarque d'usage: on peut remplacer l'anglicisme par: "numéro un"] Exemple : Le leader de l'industrie agroalimentaire, le leader de la téléphonie mobile. 2- Le leadership est la fonction du leader. C’est également l’art de diriger 3- Le leadership est la capacité à mener les autres à nous suivre, à partager nos idées, tout en pensant que nos idées viennent d’eux. LES TYPES DE LEADER 1- Le leader formel : C’est la personne qui est légalement choisi, élu, reconnu pour diriger un groupe. 2- Le leader réel ou leader inné : Dans un groupe c’est la personne qui arrive facilement à imposer ses idées, Il n’est pas reconnu comme le chef, mais il est le repère du groupe. L’inconvénient c’est qu’il peut être dangereux pour le groupe s’il n’est pas bien encadré. Il faut cependant retenir que pour être un bon leader formel, il faut être avant tout un leader réel. LES PROFILS OU CARACTÉRISTIQUES D’UN LEADER 1- Le dirigeant Le leader dirige, mène, guide, montre le chemin à suivre. C’est un berger. Cependant, il doit avoir une vue globale de sa responsabilité. Il doit également être instruit. Le leader c’est aussi celui qui est humble et qui sait écouter. Il est toujours prêt face aux épreuves. Le leader est un modèle pour les autres membres de son groupe. Il a une forte personnalité, il est un excellent coordonnateur. 2- Le bâtisseur Le leader bâtit une équipe forte. Il motive, il compose avec tous les membres de son équipe sans faire de discrimination. Il est partial dans la gestion des conflits. Le leader aide les autres à développer leurs aptitudes. Le leader forme ses membres de sorte qu’après lui il y ait toujours des personnes pour poursuivre son œuvre. 3- L’accessible De tous les membres d’une organisation, le leader est le plus accessible par rapport aux autres membres. Il est un bon communicateur, par conséquent il évite de retenir les informations à son profit. 4- Le manager Le leader est un manager, car il sait diriger, il sait planifier, il est un bon conseiller. Il est le dernier recours en toute situation. Il faut retenir que le leader ne peut pas tout savoir, cependant il ne doit rien ignorer. LES STYLES DE LEADERSHIP 1- L’autocratique Le leader autocratique recherche toujours une obéissance totale de la part de ses partenaires. Il établit seul les règles à suivre dans le groupe. 2- Le démocratique Le leader démocratique délègue, partage les pouvoirs avec les autres membres de son équipe. Il encourage ses partenaires à participer à la vie de l’entreprise, du groupe ou de l’association. Il propose et suggère les activités et actions à mener. 3- Le charismatique Le leader charismatique est un motivateur. Il motive ses partenaires à aller au delà de leur propre intérêt pour le bien du groupe. Il éveille la conscience des membres. Il crée une atmosphère de changement. Il faut retenir que les deux derniers styles (démocratique et charismatique) combinés créer le style parfait de leadership. EXISTE-T-IL UN LEADER EN CHACUN DE NOUS ? A cette interrogation nous répondrons par l’affirmative. Le plus souvent le leader qui est en nous est endormi. La plupart du temps nous ignorons son existence. Et donc pour éveiller le leader qui sommeille en nous, il faut appliquer « la théorie du développement personnel » (méthode Américaine créée par le Psychologue WILL SCHUTZ) Cette méthode très efficace pour éveiller son leadership se résume est six (6) étapes successives. Il est conseillé pour la réussite de cet exercice d’achever une étape avant de passer à la suivante. 1- Valoriser ses forces et découvrir ses faiblesses Cela consister à identifier ses points forts et ses points faibles, ensuite utiliser toutes ses aptitudes et capacités non utilisées. 2- Affirmer sa confiance en soi Après avoir pris conscience de ses forces et faiblesses, l’on peut s’affirmer d’avantage et plus, acquérir une meilleure estime de soi. Il faut retenir qu’un meneur doit toujours avoir confiance en lui-même. Car un leader qui doute de lui-même, ne peut pas conduire d’autres personnes. Le meneur doit aussi éviter de montrer aux autres qu’il vacille ou hésite sinon personne n’accepterait de le suivre. 3- Améliorer ses relations avec les autres Cela est important, car en situation d’inconfort, le premier réflexe consiste à mettre au point des mécanismes d’autodéfense, comme la méfiance. Or la méfiance détruit les relations humaines. Il ne faut pas avoir de difficultés à reconnaître ouvertement ses lacunes. Exemple : il faut savoir dit : « je ne sais pas... », « Je n’ai pas connaissance…, » (et pourquoi pas demander conseil) 4- Entretenir des rapports authentiques et ouverts Une fois ses peurs identifiées et maîtrisées, il est plus aisé de s’ouvrir aux autres et d’entretenir des rapports authentiques et sincères. « Le parler vrai » est un élément indispensable pour instaurer une relation de confiance. La dissimulation et le mensonge entraînent plus de problèmes dans la gestion d’un groupe. Il faut donc retenir que l’expression de ses opinions, de ses idées, de ses émotions est importante dans le développement du leadership. 5- Donner les moyens aux membres d’offrir le meilleur d’eux-mêmes Être un bon leader, c’est aussi avoir la capacité de rendre plus performante son équipe. Autrement dit le leader doit aider ses collaborateurs, les autres membres de son groupe à atteindre leurs objectifs et par conséquent ceux du groupe. Il faut retenir que accorder d’avantage de responsabilités permet à chacun de trouver sa place et de progresser. 6- Être acteur de ses choix et de sa vie Choisir en toute conscience est une composante essentielle de la méthode de WILL SCHUTZ. Être acteur de sa vie, c’est assumer une opinion. Exemple : Réprimander un membre de son équipe sans craindre la colère de ce dernier, c’est aussi être acteur de son choix. Il faut retenir que plus nous sommes responsables de notre existence, plus nous sommes déterminés et plus encore le leadership se développe chez nous. COMMENT SAVOIR SI NOUS SOMMES LEADER OU PAS ? Après avoir appliqué la méthode de WILL SCHUTZ, étape par étape, il est bien de se demander si nous nous sentons comme un leader ou pas ? Est-ce qu’il y a une amélioration, un changement dans notre manière de diriger notre équipe ? Voici six (6) éléments de réponses à cette question. 1- Le leader n’hésite pas à mettre en cause l’organisation existante et suscite des changements. Est-ce que vous arrivez à apporter des innovations dans votre entreprise ? Ou êtes vous un consommateur, les autres ont déjà tout dit, tout créé. Tout est parfait il n’y a rien n’a modifié 2- Le leader n’est pas effrayé par la complexité d’une situation. Est-ce que vous avez encore peur d’affronter une nouvelle situation ? Vous craignez les échecs ? Vous avez peur de ce qu’en diront les autres de votre nouvelle décision ? 3- Le leader fait confiance à ses collaborateurs. Est-ce que vous continuez d’exécuter seul toutes les tâches ? Vous avez peur que les autres ne fassent pas bien le travail comme vous le souhaiteriez ? 4- Le leader ne voit que des avantages à déléguer les responsabilités. Quand vous donnez des tâches à faire, est ce que vous êtes là sur le dos du partenaire pour vérifier s’il fait le travail et qu’il le fait comme vous lui avez demandé ? 5- Le leader ne laisse personne indifférent dans son équipe. Est-ce que les membres de votre équipe sont sincères avec vous. Les membres vous apprécient sincèrement ou ils le font parce que vous êtes leur chef ? 6- Le leader veille toujours à paraître exemplaire et cohérent dans ses dires et ses actions. Est-ce que vous préférez être jugé sur vos compétences plutôt que sur vos qualités comportementales ? Cet exercice est à faire avec tout le sérieux que vous pouvez avoir. Après avoir effectué sérieusement cet exercice. Nous pouvons maintenant déterminer notre statut de leader. Si nous avons réussit le test, nous sommes un vrai leader dans le cas contraire, il nous faut encore apprendre à développer les aptitudes de leadership. L’occasion nous est donnée maintenant. COMMENT SAVOIR SI NOUS SOMMES UN BON OU UN MAUVAIS LEADER ? Dans le cas ou nous avons réussi à notre test, il nous reste à savoir si nous sommes un bon ou un mauvais leader. Car comme nous l’avons dit au départ on peut être un leader inné ou un leader formel et être un mauvais leader comme être un bon leader. Pour savoir si vous êtes un bon ou un mauvais leader, essayons de nous situer ensemble sur cette échelle d’influence en répondant à cette interrogation : Question : Au sein de votre entreprise, votre équipe, votre groupe, votre famille, votre couple, que faites vous, pour vous faire accepter ou faire passer vos idées ? Réponse : Pour me faire accepter ou pour faire passer mes idées au sein de mon groupe…, j’utilise : 1- la force. 2-l’intimidation 3- la manipulation 4- l’échanger 5- la persuasion 6- la motivation 7- le respect Choissez maintenant votre réponse, une seule réponse suffira pour vous déterminer. Remarque : Cette échelle d’influence part de 1 à 7 et est subdivisée en deux parties. La première part de 1 à 3 et, la seconde partie part de 4 à 7 Les éléments de la première partie sont les attitudes d’un mauvais leader. Pour avoir gain de cause le mauvais leader va user soit la force, soit l’intimidation soit la manipulation. Cependant les éléments de la seconde partie sont les attitudes du bon leader. Un bon leader pour influencer ses paires, utilise l’échange, par la délégation du pourvoir. Ou encore persuade ou motive les autres à faire ce qu’il veut. Il montrer simplement aux autres tout son intérêt pour eux. Il leur faire savoir qu’il approuve et soutien leurs idées et qu’il suggère également ceci ou cela (qui sont ses idées à lui qu’il veut faire passer, qu’il veut partager). COMMENT RENFORCER SON LEADERSHIP ? Le renforcement du leadership s’apprend et pour cela il faut avoir un bon coaching. Pour la psychologie américaine, pour devenir un bon leader, il faut tout d’abord développer l’estime de soi, c’est la clé pour convaincre les autres à donner le meilleur d’eux-mêmes. En d’autres termes, le leadership repose sur la capacité du chef à bien se connaître afin de convaincre les autres à faire ce qu’il désire, ce qu’il souhaite. On dirait en un mot que le leadership passe avant tout par le développement personnel. Cela se fait par l’application de la méthode de WILL SCHUTZ Au terme de cette formation, nous pouvons dire avec aisance qui nous sommes. Sommes nous un suiveur ? ou un leader ? mais quel genre de leader ? un bon leader ou un mauvais leader ? Si nous sommes un bon leader c’est bien, continuons ainsi à développer notre leadership pour notre bonheur et le bien des autres. Si nous avons manqué de certaines choses pour être un bon leader, nous avons ici l’occasion de renforcer notre leadership pour une bonne gestion de notre entreprise, notre équipe ou notre foyer, notre famille. Dans le cas ou nous ne nous reconnaissons pas comme leader après cette formation, l’occasion nous est donné maintenant d’éveiller par ces exercices le leader qui est enfoui en nous, et cela pour le bien être du développement de notre personnalité.