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melystan - Drépanocytose



GENRE  ET  DREPANOCYTOSE

PLAN
                                                                                                                   

INTRODUCTION
1- DEFINITION  ET PREVALENCE DE LA DREPANOCYTOSE

2- MODE DE TRANSMISSION DE LA DREPANOCYTOSE.

3- POLITIQUE DE PRISE EN CHARGE DES DREPANOCYTAIRES

CONCLUSION


INTRODUCTION

Les études sur  le genre ont pour objectif de montrer comment se manifeste et évolue la différence des sexes dans tous les aspects de la vie social, cette étude nous conduire à parler de genre et santé. Autrement dit de faire ressortir le rapport entre femme et homme en matière de santé.

Notons que assez de problèmes de santé sont évocateur de la différence de genre. L’exemple le plus en vue actuellement est celui du sida. Au-delà du cas du sida, quelle est la situation pour des maladies comme le paludisme, la tuberculose et la drépanocytose.

 

Dans ce travail nous essayerons de montrer en quoi une maladie comme la drépanocytose peut être considéré comme problème de genre.

 

Pour le faire nous allons d’abord définir la drépanocytose et présenter sa prévalence en Afrique et en Côte d’Ivoire. Ensuite donner son mode de transmission et les raisons de cette prévalence. Enfin dire ce qui est fait pour la prise en charge des malades en vue de réduire la prévalence.

 

1- DEFINITION  ET PREVALENCE DE LA DREPANOCYTOSE

La drépanocytose ou anémie falciforme est une maladie génétique du sang liée à la présence dans les globules rouges d’une hémoglobine anormale « S » qui remplace l’hémoglobine « A » normale.

Elle est la  maladie génétique la plus fréquente en Afrique subsaharienne. Selon Galateros (2000) Les taux de prévalence vont de 15 à 25 % de la population.

En Afrique central (Gabon, Congo) la prévalence tournent autour de 25%.

En Afrique de l’Ouest :

-         Au Mali on a environ 15% de la population atteinte

-         Au Togo et au Bénin la prévalence est d’environ 20%

-         En Côte d’Ivoire selon les derniers résultats donnés par le professeur Sanogo du service hématologie du CHU de Yopougon, le taux de personnes atteintes de la drépanocytose avoisine les 24 % de la population, les deux sexes confondus.

Selon sont mode de transmission la drépanocytose atteint autant les filles que les garçons.

 

2- MODE DE TRANSMISSION DE LA DREPANOCYTOSE.

La drépanocytose est une maladie génétique dont la transmission est du mode  génétique autosomique récessif. Autrement dit, elle est toujours transmise conjointement par le père et la mère. En ce sens elle concerne aussi bien les femmes que les hommes. Pour qu’une personne soit malade de la drépanocytose, il faut que ses deux parents soient porteurs du gène de la drépanocytose (soient des malades, soient des porteurs sains, soit un malade et un porteur sain) et qu’ils aient eux même hérités des gènes drépanocytaires de chacun de ses parents.

 

Sous cet angle la drépanocytose ne peut pas être considérée comme un problème de genre. 

 

Cependant dans la représentation populaire de la drépanocytose, l’on a tendance à considérer qu’elle est transmise par la mère. C'est-à-dire que ce sont les mères qui portent le gène de la maladie et le transmettent à leurs enfants.  

Dans ce cas, la drépanocytose serait considérée comme une maladie liée à la femme.

Selon l’explication populaire, étant donné que c’est la mère qui porte la grossesse, c’est elle qui est responsable de la maladie. Certain justifie cela par le résultat du test d’électrophorèse de l’hémoglobine fait par la femme lors du bilan prénatal. Si la mère porte les gènes de la drépanocytose et que à la naissance le bébé est déclaré drépanocytaire, le père et souvent les membres de sa famille pensent que c’est la mère  qui a transmise la maladie à l’enfant. Par conséquent, elle est la seule responsable du mal de son enfant.  Or  dans ces cas rare sont les hommes qui acceptent de faire leur test d’électrophorèse d’hémoglobine pour comprendre que eux aussi sont responsable de la maladie de leurs enfants. Très souvent les malades s’ignorent et seul le test d’électrophorèse peut déterminer le statut d’un individu.

 

Au niveau des conséquences de la maladie souvent ce sont les mères qui paient le lourd tribut. Elles sont traitées de sorcières ou d’autres noms du faite qu’elles perdent leurs enfants malades de la drépanocytose par ignorance à bas âges.

En plus de supporter les accusations des beaux parents elles sont aussi obligées de supporter les enfants malades jusqu' à l’âge adulte. Entre autres elles doivent les  accompagner à l’hôpital et veiller à la prise des médicaments et autres. Et cette situation influence sa vie professionnelle et familiale.

 

De même, les femmes malades de la drépanocytose peut envisager une grossesse, mais selon les professionnels cette grossesse sera considéré comme à « risque »  par conséquent des visites et des contrôle médicaux lui sont exigée.

Vue sous cet angle, l’on peut dire qu’au niveau des conséquences la femme est plus affectée que l’homme.

3- POLITIQUE DE PRISE EN CHARGE

La drépanocytose est une maladie qui constitue un problème majore de santé publique selon l’OMS. Elle touche environ 2% de tous les nouveaux nés, en Afrique. Le taux d’enfants atteints qui ne dépasse pas l’âge de 5 ans avoisine les 98% (Segbena 2003). Pour une telle maladie peu de pays Africains ont mis en place des programmes de prise en charge.

En Côte d’Ivoire par exemple nous n’avons pas de centre spécialisé dans la prise en charge des malades de la drépanocytose. Par contre dans nos CHU il y a des services d’hématologie qui essayent tant bien que mal de prendre en charge  les malades au niveau médical.

 

Au niveau  social aucune sensibilisation n’est faite pour informer les populations sur le mode de transmission de la maladie et ses conséquences pour les malades et leur famille,  afin d’éviter les mariages à « risque ». Car l’un des facteurs de propagation de la maladie est le mariage consanguin. 

 

Les ONG et les associassions de malades créées pour aider les malades jusque là n’ont pas encore posé d’actions réelles sur le terrain pour sensibiliser les populations sur la maladie.  

 

Au niveau politique rien n’est également encore entrepris pour réduire le taux de prévalence et lutter contre la maladie. Obliger les couples à faire leur test d’électrophorèse de l’hémoglobine  pourrait les mettre en gardent sur les risques qu’ils courent à vouloir faire des enfants s’ils sont déclarés drépanocytaires.   

 

CONCLUSION

En conclusion  nous pouvons dire que la drépanocytose par son mode de transmission ne pose pas de problème de genre  du faite qu’elle est transmise par le père et la mère et qu’elle  affecte autant les homme et les femmes.  Mais c’est dans sa représentation populaire que les individus ignorants ou mal informés ont tendance à dire qu’elle est transmise par la mère ou que la drépanocytose est une maladie liée à la femme.

 

Cette manière de voir la maladie peut prendre de l’ampleur si rien n’est fait pour la prise en charge effective des malades et la sensibilisation des populations, en particulier celles des zones rurales analphabètes. Mais surtout  les couples à risques sur le mode de transmission de la drépanocytose et ses conséquences dans la vie  du couple.

 

 BIBLIOGRAPHIE

 Segbena Akueté Yvon  (2003), Quelle stratégie pour le contrôle de la drépanocytose ? 

Bachir, D., Beauvais, P. (1989), « Prise en charge des drépanocytaires »

In  revue  Pratique de  Médecine Générale. 71, pp. 53-56.

Niangoran Stanislas (2006 – 2007), Problématique de la prise en charge des drépanocytaires dans une structure moderne de soin : cas du CHU de Yopougon. Mémoire de maîtrise.

Compte rendu  des Premiers états généraux de la drépanocytose,  au Congo

 Brazzaville (juin 2005).
Compte Rendu du 3è congrès scientifique mondial de l’OILD sur la drépanocytose  tenu du
22 au 24 Novembre 2006 à Dakar au Sénégal.
Auteur: NIANGORAN Stanislas T.
10 Avril 2008

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